AFFEN&Co 343 LA CAMPAGNE A LA VILLE »Parole d’avenir » une carte blanche à Alain-Frédéric FERNANDEZ, un calendrier de l’avent… 15 paroles d’avenir.
L’autosuffisance alimentaire est une réalité comme à BAHREIN; 100 % des fruits et légumes y sont produits non seulement dans la campagne proche mais aussi sur les toits, les façades, les fermes verticales, les jardins publics potagers, les arbres tous fruitiers.
On disait autrefois qu’il faudrait construire les villes à la campagne, l’air y est plus sain. Aujourd’hui on peut imaginer l’inverse, amener les campagnes à la ville.
Nos agriculteurs ne peuvent plus vivre de leurs production alors il faudra leur proposer de devenir fonctionnaires de l’environnement pour entretenir nos campagnes et formateurs pour initier les citadins à la culture des fruits et légumes. Je mets de côté l’élevage, c’est un débat doctrinal ou politique pour lequel je ne suis pas compétent.
OUI la culture en ville va être notre moyen de survie car elle peut permettre un autosuffisance et une indépendance alimentaire, de plus pour des raisons très techniques, trop longues à exposer, il semblerait que les rendements en ville (façades, fermes verticales) sont supérieurs aux rendements à la campagne !
Je vous citais BAHREIN qui est autosuffisante au plan alimentaire car elle a développé toutes ces techniques que nous maîtrisons déjà bien que nous hésitions à mettre en œuvre.
Les fermes verticales sont très peu consommatrices d’eau et de terre et ne nécessitent aucun additif chimique et génétique.
Toutes les façades peuvent être utilisées pour la culture.
Les toits des maisons et bâtiments de la ville peuvent être partagés entre production d’énergie et production alimentaire.
Les jardins publics peuvent être entretenus par les voisins et produire des denrées sociales, les arbres des villes peuvent être tous fruitiers.
Avec ces conditions, plus personne n’aura faim dans la ville, les fruits et légumes à portée de main comme dans le jardin d’Eden.
De plus si les entreprises consacrent leurs toits et façade à l’agriculture, elles offrent une détente et un loisir renforçant la cohésion de ses membres.
Reste à convaincre les habitants, les maires, les urbanistes et les paysans eux-mêmes mais ce sera facile ! le scénario de hausse de natalité conduira à un besoin agricole accru, la baisse de la natalité scénario inverse rendra les ressources humaines plus rares et conduira à une plus grande autonomie de chacun pour rempli son assiette.