AFFEN&Co 350 LA FRAUDE
« Parole d’avenir » une carte blanche à Alain-Frédéric FERNANDEZ, un calendrier de l’avent… 15 paroles d’avenir.
La fraude est un fléau.
Les mails, les documents justificatifs, les clients risquent d’être faux Chaque entreprise nomme une personne pour en faire la chasse.
Les salariés sont formés à la maîtrise d’internet sous la direction d’un Community manager. Des inspecteurs privés enquêtent.
On le voit déjà aujourd’hui en 2024, la fraude traque les états, les entreprises et les particuliers sans relâche. Chaque jour ce sont des dizaines d’appels frauduleux qui sollicitent les particuliers sur leurs mails, le téléphone, les réseaux sociaux et leurs proposent de mettre à jour leur compte, de signer des devis, de rappeler le livreur qui n’a pas pu livrer…
Également dans les entreprises, elles sont harcelées de fausses factures, de réclamations de clients, elle voient passer des faux CV pour leurs recrutements de faux RIB d’entreprises fantômes.
En 2034 les entreprises devront être organisées pour cette fonction stratégique « la lutte contre la fraude » avec un anti-fraude officer chargé à plein temps de détecter chez les salariés, les fournisseurs, les clients, les institutions, les fausses communications ayant pour but de voler de l’argent. Et ces attaques seront de plus en plus nombreuses ; Jacques ATTALI estimait dans « l’avenir du travail » qu’au moins une personne sur 4 est un délinquant en puissance à un échelon plus ou moins grave.
On peut espérer que d’ici là, les réseaux sociaux ne permettront plus l’anonymat, que les délinquants fraudeurs soient repérés et fichés, que les documents courant soient normalisés et vérifiés plus facilement.
Mais on le voit cela signifie que les individus et les entreprises accepteront de troquer leur sentiment de liberté conte un sentiment de sécurité.
C’est une révolution, un tournant de notre culture et de notre humanité.
Mais ce sera le prix à payer dans tous les cas pour garantir la sécurité.
Les questions que chacun d’entre nous doit se poser dès à présent sont : est-ce que je suis à l’abri ? est-ce que je surveille assez mon compte bancaire ? est-ce que mes abonnements sont révocables ? est-ce que je suis assez discret sur les réseaux sociaux concernant mes informations confidentiels.
Et mon entreprise doit absolument développer cette fonction ou ces compétences pour une ou plusieurs personnes.
Nous nous dirigeons vers le système allemand dans lequel, seul le « procurist » peut communiquer avec l’extérieur de l’entreprise.