PAROLE D’AVENIR La judiciarisation

AFFEN&Co 355 LA JUDICIARISATION

« Parole d’avenir » une carte blanche à Alain-Frédéric FERNANDEZ, un calendrier de l’avent… 15 paroles d’avenir.

Chaque mot ou chaque image expose à des sanctions judiciaires.

Les documents, discours et publicités doivent expliciter les limites du message ou leur valeur.

Des dizaines de mentions doivent alerter les consommateurs

Cette judiciarisation est la menace qui pèse sur toutes nos communications audio visuelles, digitales ou orales face à la transgression concernant une bonne trentaine de sujets dont les principaux sont les suivants : Le manque d’équilibre entre les hommes et les femmes, entre les principales communautés, que ce soit pour l’embauche, la promotion ou toute autre raison. Puis arrivent les allégations qui ne s’appuient pas sur des faits ou études sérieuses comme par exemple un sondage ou une étude comparative avec la concurrence.

Il y a aussi l’absence de mise en garde contre les dangers d’un produit comme l’alcool, le tabac, le gras, le sucre, le non bio.

Les communications sur les appellations d’origine ou de provenance sont aussi concernées ainsi que les opinions politiques visées par la loi.

Alors les publicités sont ennuyeuses, les premières secondes du message font rêver aux bénéfices obtenus, au plaisir procuré puis la suite ramène violemment au sol ; ce produit est dangereux pour la santé, on ne le trouve que dans les magasins ayant souscrit l’abonnement, la promotion est valable seulement de telle date à telle date et on peut être aidé pour lutter contre les addictions.

On a plutôt envie de se passer du produit !

Des bataillons de juristes vont être engagés par les entreprises ou des cabinets conseils pour vérifier à la virgule près les publicités, les contrats, les offres d’emploi, les conditions particulières, les accompagnements proposés. A terme l’affichage publicitaire est menacé partout et les supports médiatiques vont faire l’objet de très nombreuses plaintes.

On peut obtenir une indemnité colossale si on se brule avec une tasse de café dont on pensait naturellement qu’elle était froide comme tous les cafés qu’on nous sert et puis les cadeaux faits à nos enfants et à nos amis vont les prévenir que nous leur voulons du mal malgré nos sourires

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